1.
3 - Autres facteurs de risque
- L’obésité se définit par un indice de masse corporelle (rapport du poids sur la taille au carré) ≥ 30 kg/m2 (surcharge pondérale entre 25 et 29,9 kg/m2). L’obésité est associée à une augmentation du risque cardiovasculaire. Son rôle dans l’athérosclérose est en grande partie médiée par l’effet des facteurs de risque classiques : l’obésité un facteur de risque indépendant d’hypertension artérielle, de diabète et de dyslipidémie (élévation du c-LDL et des triglycérides et baisse du c-HDL).
- La sédentarité favorise la prise de poids, l’hypertension artérielle et les troubles des métabolismes glucidique et lipidique. Une activité physique régulière favorise la baisse des chiffres de pression sanguine artérielle, l’élévation du c-HDL et améliore l’équilibre glycémique.
- Le syndrome métabolique (ou syndrome d’insulino-résistance) (voir figure 3) correspond à une association de facteurs de risque cardiovasculaire chez des patients présentant une répartition androïde des graisses (obésité abdominale). L’obésité favorise l’insulino-résistance, le développement d’anomalies lipidiques (élévation des triglycérides, baisse du c-HDL et synthèse de particules LDL petites et denses), et l’évolution vers le diabète et l’hypertension artérielle.
- D’autres facteurs d’exposition sont proposés comme facteurs de risque cardiovasculaire. Toutefois les arguments en faveur d’une relation causale sont incertains, en particulier, il n’existe pas d’études d’intervention ayant montré qu’une diminution de l’exposition à ces facteurs entraîne une diminution du risque cardiovasculaire. Il s’agit des élévations de l’homocystéinémie, de la lipoprotéine(a), de la protéine C réactive, du fibrinogène et de l’uricémie.
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